Vous pouvez nous envoyer des informations à : agnimesblog@gmail.com

Réunion AG Nîmes
Lundi
18 h
Nîmes

Réelle Démocratie Maintenant
Nîmes
Rassemblement
le mercredi à 19 h
le samedi à 13 h
place de la maison carré
Nîmes


mardi 30 novembre 2010

AG Nîmes



AG Nîmes, c'est quoi ?

Le Collectif "AG de Nîmes", issu du mouvement social contre la réforme des retraites, est composé de travailleurs du privé ou du public, précaires, syndiqués et non syndiqués, chômeurs, citoyens...

Une loi faite par les hommes peut être défaite par les hommes. Nous exigeons l'abrogation de la loi Sarkozy mettant en cause le système de retraites par répartition issu du Conseil National de Résistance (1944).

Les actions continuent partout dans les villes et les régions de France. Les médias ne transmettent pas les informations.


Nos objectifs : développer un nouvel esprit de résistance, des actions directes (blocages divers, actions de désobéissance civile, etc.) démocratiquement décidées, réfléchir, à l'instar du mouvement contre la réforme, à des liens entre la remise en cause des retraites et le prochain chantier gouvernemental et patronal sur la Sécurité sociale.
Notre Collectif se définit comme ouvert à tous et toutes, sur la base des éléments énoncés ci dessus.



Ag Nîmes

AG Nîmes en action

Retraites: Mille manifestants encore prêts à en découdre


C'était parti pour être une manifestation sans relief. Un au revoir à la rue ennuyeux. Un millier de manifestants seulement, avec un gros bataillon de Cévenols teigneux qui se qualifient désormais de   « morpions » (1), avaient répondu hier après-midi à Nîmes, à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, Unsa, CFTC et FSU. Rien de comparable donc avec la mobilisation de ces dernières semaines contre la réforme des retraites.

Sauf qu'hier, il a suffi d'une action parallèle à la manifestation traditionnelle pour que le défilé prenne, tout à coup, un relief inattendu. Un tout jeune collectif, dénommé AG de Nîmes, né le 2 novembre et composé   « de syndiqués et de non syndiqués frustrés par le formalisme syndical qui a entouré le mouvement social », a organisé un die-in sur le parcours des manifestants. L'action consistait à mimer la mort en s'allongeant à terre, place Montcalm. Après quoi, le collectif, qui souhaite   « développer un nouvel esprit de résistance », avait décidé de pénétrer dans l'enceinte de la CCI.   « Pour nous, c'est le lieu du pouvoir économique », expliquait un des membres.

Une initiative qui, contre toute attente, a entraîné une grosse partie des manifestants, qui ne se sont pas contentés de rester devant l'enceinte de l'hôtel consulaire. Ils ont pénétré dans le hall en criant à tue-tête   « Tous ensemble, tous ensemble ! » devant des salariés médusés. Dans une ambiance bon enfant, ils ont ensuite repris en chœur plusieurs slogans de circonstance :   « Partageons les richesses ou sinon ça va péter » ; « De l'argent y en a dans les caisses du patronat » ; « Des jeunes dans la galère, des vieux dans la misère, de cette société-là on n'en veut pas... »

Évidemment, la tournure prise par les événements a donné un sacré coup de pub au jeune collectif qui se réjouissait d'avoir ainsi   « créé un appel d'air ». Une bouffée qui allait se répéter, quelques mètres plus loin, dans les locaux de la Maison de la Région, place des Arènes.

Quant à l'intersyndicale, un temps dépassée, elle a retrouvé ses troupes devant le Medef, boulevard Talabot, où elle avait prévu de dissoudre le défilé. Un lieu loin d'être anodin puisqu'il s'agissait, pour les syndicats, de rappeler au patronat que la question des retraites allait bientôt resurgir avec les prochaines négociations paritaires sur le niveau des pensions.    


Source: Jean-Pierre SOUCHE jpsouche@midilibre.com , "Midi libre" 24 11 2010