C'était au départ un collectif en action contre la réforme des retraites. Mais « enterrer le mouvement, c'était hors de question pour nous », rapporte Catherine, membre du collectif l'AG de Nîmes. Petit à petit, le débat s'est donc élargi, notamment sur le projet gouvernemental concernant la sécurité sociale. Ils sont pour l'instant environ 90 à prendre part à cette 'Assemblée générale de Nîmes', née début novembre et organisée de manière horizontale : « Il n'y pas de porte-parole désigné, pas de commissions fixes et une réelle volonté de conserver ce mode de fonctionnement », reprend Catherine.
Une vingtaine d'organisations de ce type ont éclos à travers la France, regroupées dans une coordination nationale qui s'est déjà réunie à deux reprises. À terme,
Le projet est d'organiser des actions ponctuelles et coordonnées à travers le pays.
Liée à aucune organisation politique ou syndicale, l'Assemblée générale de Nîmes revendique avant tout son indépendance, un fonctionnement singulier et une envie d'agir ensemble. Elle s'est notamment fait remarquer, en marge de la dernière manifestation contre la réforme des retraites, en organisant un die-in, ainsi que l'envahissement de la chambre de commerce et d'industrie.
Lors de la réunion qui s'est tenue lundi dernier, rendez-vous a été pris pour une action de solidarité avec le LKP guadeloupéen, le 14 décembre. (Source: Midi libre)
Ag Nîmes
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